Le contexte économique burundais n’est pas favorable à la nouvelle mesure de la banque centrale qui limite les sommes à retirer ou à verser dans une banque. L’ONG locale Parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités montre quelques lacunes de cette mesure, entre autres le faible débit d’internet et une économie informelle à plus de 70%. Faustin Ndikumana, le directeur national de la PARCEM, indique que cette mesure aurait d’abord dû être vulgarisée pour préparer les esprits. Il soutient toutefois que des mesures efficaces soient prises pour éradiquer le blanchiment et toute autre forme de fraude. Il le dit après que le gouverneur de la BRB a annoncé de nouvelles mesures qui limitent la somme à retirer qui ne dépasse pas 15 millions et un versement ne dépassant pas 20 millions.