Droits humains
27 avril 2022

Les Burundais demandent à Evariste Ndayishimiye de prendre conscience de leurs vraies préoccupations

Sept ans viennent de s’écouler depuis le début des manifestations contre le 3e mandat de Pierre Nkurunziza. Un mouvement spontané de protestation entamé le 26 avril 2015 dont l’ampleur a poussé le gouvernement à user de la force pour dissuader les manifestants. La police a alors tiré à balles réelles, tuant et blessant des centaines de personnes. Les représailles ont été telles que plus d’un demi-million de Burundais ont été poussés à l’exil. Mais dans le pays, les violations des droits de l’homme sont allées crescendo, mettant même le Burundi au ban de la communauté internationale. Malgré le temps, les défenseurs des droits de l’homme constatent que ces crimes restent toujours d’actualité. Me Vital Nshimirimana, délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile (FORSC), interpelle les autorités, et en premier lieu le chef de l’Etat, sur l’impératif de renverser la tendance et d’œuvrer pour le bien de tous les Burundais.