La situation des droits de l’homme demeure préoccupante quatre ans après l’accession de Ndayishimiye au pouvoir, avec une justice partisane devenue un instrument de répression contre toute voix discordante. Des enlèvements et des emprisonnements arbitraires restent une réalité, mais la justice ne montre aucune volonté d’établir les responsabilités des auteurs afin de les punir. Les autorités burundaises nient cette réalité, alors que des organisations locales et internationales ne cessent de dénoncer cette situation, comme en témoigne la dégradation de la Commission nationale indépendante des droits humains de la catégorie A à la catégorie B.
Droits humains
19 juin 2024