Au moins 123 personnes ont été tuées en trois mois seulement, 4 ont été portées disparues, une trentaine d’autres ont été victimes des violences basées sur le genre. C’est entre autres macabres statistiques du rapport trimestriel de la ligue Iteka de janvier à mars, publié ce mercredi 12 avril. Le président de la ligue Iteka Anschaire Nikoyagize fait savoir que parmi ces personnes tuées, certaines ont été retrouvées mortes et enterrées précipitamment sans attendre les enquêtes pour identifier les auteurs. Il demande au gouvernement burundais d’activer ses institutions afin que la justice fasse son travail pour arrêter et punir les assassins.

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